Le Conseil départemental du Pas-de-Calais a le plaisir de vous accueillir toujours plus nombreux au Centre culturel de l’Entente cordiale, château d’Hardelot à Condette.

Dès la rentrée, empressez-vous de découvrir ou redécouvrir jusqu’au 5 novembre l’exposition Benjamin Lacombe et le victorien qui a connu depuis son ouverture en avril dernier un véritable succès.

N’oublions pas également que Le Centre culturel de l’Entente cordiale est un lieu dédié aux échanges culturels franco-britanniques auxquels nous sommes très attachés. C’est pour cette raison que le théâtre accueille en résidence la célèbre metteuse en scène Irina Brook, pour faire vibrer la langue de Shakespeare !

Enfin, nul besoin de se rendre à Londres du 18 au 25 novembre prochain, venez plutôt découvrir le West end & others préparé par la Clef des Chants pour savourer de délicieuses comédies musicales.

Nous finirons ce premier acte par un British Christmas dont le château a le secret !

Bonne visite et bon spectacle !

Jean-Claude LEROY, Président du Conseil départemental du Pas-de-Calais

Valérie CUVILLIER, Vice-Présidente en charge de la Culture et des enjeux liés au Patrimoine du Conseil départemental du Pas-de-Calais

Retour en septembre

Les Journées Européennes du Patrimoine au château d’Hardelot !

© CD62

Véritable célébration de la diversité culturelle et historique, les journées du 16 et 17 septembre ont permis de vous offrir une opportunité unique de découvrir le patrimoine vivant de notre site du château d’Hardelot, au travers d’ateliers, de balades dans les jardins, de visites du château et de l’exposition temporaire, mais aussi des coulisses du théâtre élisabéthain.  Cher public, curieux de ce patrimoine, vous avez été près de 2030 personnes au total sur ces deux journées !

 

Rencontre du jeudi avec les adaptations illustrées de The Picture of Dorian Gray

© CD62

Le temps d’une conférence, Xavier Giudicelli, maître de conférences en littérature et arts visuels britanniques, vous a présenté ses adaptations illustrées de The Picture of Dorian Gray à l’occasion d’un véritable moment d’échange sur ses illustrations et méthodes artistiques.

 

Carte blanche à Benjamin Lacombe !

© CD62

Pour cette carte blanche, Benjamin Lacombe a invité les illustrateurs Marco Mazzoni et Etienne Friess à l’accompagner pour cette performance artistique grand format dans la cour du château où vous avez été nombreux à venir admirer leur travail !

S’en est suivi une séance de dédicaces avec Benjamin Lacombe et ses invités. Un réel moment d’échanges où vous avez pu vous exprimer et dédicacer vos livres dans un moment privilégié avec ces artistes.

 

A venir en octobre :

Dernier mois pour découvrir l’exposition Benjamin Lacombe & le victorien

©Alyz

Présente au sein du château d’Hardelot depuis le mois d’avril, l’exposition Benjamin Lacombe & le victorien prend fin ce 5 novembre prochain.

Dans cette exposition, Benjamin Lacombe vous invite à découvrir un parcours immersif et scénographié de l’époque victorienne à travers différentes œuvres littéraires comme Alice au Pays des Merveilles, L’Etonnante Famille Appenzell, La Petite Sirène, et encore beaucoup d’autres. Auteur, illustrateur et peintre, cet artiste a su développer un univers singulier et unique avec pour influences Tim Burton, Walt Disney, les mangas ou encore les œuvres de la Renaissance italienne.

Au total ce sont 102 œuvres originales qui vous sont présentées : peinture à la gouache et huiles, aquarelle, encre, fusain, gravure, esquisses au crayon... Dont une quarantaine est présentée pour la toute première fois. Mais l’artiste ne s’est pas seulement arrêté à la salle d’exposition temporaire, il a investi également les jardins avec des installations autour d’Alice au Pays des Merveilles, ainsi que le salon de thé qui est entièrement décoré et dédié à l’univers Carrollien.

Pour clôturer cette exposition, Benjamin Lacombe réalisera une séance de dédicaces le 5 novembre, pour un moment suspendu autour de ses œuvres.

© CD62

Dans les jardins : La floraison des dahlias

© CD62

 

Connaissez-vous les dahlias ? Le jardin du château en regorge ! Reconnaissables à leurs formes et à leurs tailles, ces fleurs nous proposent une palette unique de couleurs. Platinum blonde, David Howard ou encore Holland Festival, elles offrent un éventail de floraisons très varié avec ces noms peu communs. Planté durant le mois de mai afin que leurs fleuraisons soient jusqu’en octobre, le dahlia a su trouver sa place dans ce milieu marécageux.

 

 

Dans les coulisses du château : interview de Camille

© CD62

Nous vous emmenons dans les coulisses du château. Cette rubrique vous invite à découvrir les métiers cachés qui font vivre le lieu.

Rencontre avec Camille, chargée de conservation, au service Conservation et Valorisation du Patrimoine. Chaque jour, elle veille à ce que la collection d’objets permanents présents dans le manoir soit conservée dans de bonnes conditions pour offrir une expérience unique au public lors de leur visite. 

 

Pourrais-tu parler de ton métier de chargée de conservation au sein du château d’Hardelot ?

J’ai en charge la gestion, la conservation et l’étude des collections du château d’Hardelot. Concernant la gestion, le principe est de gérer les œuvres sur le plan administratif, juridique, l’assurance… Pour la conservation il s’agit principalement de réaliser des protocoles de conservation préventive, c’est-à-dire travailler sur l’environnement de l’œuvre, la lumière, le climat, le dépoussiérage des objets… mais aussi veiller à la sécurité des objets et établir un plan de sauvegarde des œuvres pour les risques d’inondation ou d’incendie. Enfin, il faut aussi organiser les campagnes de restauration, donc cela comprend également les marchés publics. Enfin, étudier une œuvre c’est voir ce que raconte l’objet, le contexte historique de sa création, qui était l’artiste…

 

Voudrais-tu bien justement nous rappeler l’intérêt de veiller à conserver le patrimoine culturel ?

L’intérêt de la conservation est l’idée de l’héritage à transmettre, celui que nous avons reçu et celui que nous voulons transmettre ensuite à générations futures. Il faut donc faire prolonger la durée de vie de l’œuvre en mettant en place des précautions particulières. L’idée est d’installer un cocon autour d’eux.

 

Quelle est la différence entre la conservation et la restauration ?

La conservation revient à agir sur les conditions environnementales autour de l’œuvre pour éviter qu’elle ne s’abîme. La restauration intervient lorsqu’il y a déjà une altération sur l’œuvre et qu’on veut venir la corriger. L’objectif de la conservation est donc d’éviter la restauration en quelque sorte.

 

Comment choisit-on les objets exposés dans le manoir ?

Il y a des thématiques présentes au château qui sont plus ou moins explorées, on va donc venir les étoffer. Je réalise alors des recherches selon des critères : des mots-clés, des styles, un nom d’artiste…  Cette recherche se fait soit dans des bases de données d’autres musées pour envisager un prêt ou un dépôt, soit dans les ventes pour se positionner sur une acquisition.

 

 

Le saviez-vous ? Le Centre culturel de l’Entente cordiale a fait l’acquisition d’une aquarelle représentant le château.

© CD62
© CD62

 

Signée d’une femme artiste, l’œuvre est difficile à dater. La date de 1856 est incohérente avec la construction du manoir, commandée par Henri Guy, qui n’a commencé qu’à partir de 1865. 

Si bien des mystères doivent être levés à son sujet, l’aquarelle est toutefois une belle illustration de la vie que menait la famille Guy. En effet, certaines sources historiques indiquent qu’ils sont amis avec deux familles belges installées à Boulogne et que celles-ci se rendaient jusqu’au manoir des Guy en calèche.

L’aquarelle constitue aussi l’une des rares anciennes représentations que nous ayons du manoir. La cour présentait alors une végétation beaucoup plus dense, ce qui est corroboré par des cartes postales un peu plus tardives, elles aussi conservées dans les collections du château.

L’œuvre est conservée dans son montage et son cadre d’origine. Les trois éléments ont été restaurés cette année afin d’améliorer à la fois leur état de présentation et de conservation. L’aquarelle est une technique fragile, qui supporte mal l’exposition à la lumière. Elle ne pourra donc pas être présentée au public en permanence.