Dream New World - Cie Irina Brook

Une pièce de Irina Brook

Tess Tracy, Dramaturgie & Collaboration artistique

 

Geoffrey Carey / Jeff King / King Lear

Kevin Ferdjani / Eddie / Edgar / Pauvre Tom / Mike

Marjory Gesbert / Maja / Regane

Emmanuel Guillaume / Leon / Leontis / Gloucester

Maïa Jemmett / Viviane / Cordelia

Irène Reva / Ira / Goneril

Augustin Ruhabura / Bo Diallo / Kent

Maximilien Seweryn / Anthony / Edmond

 

Avec la participation de Jamie De’Ath / Cowboy

Irina Brook, Angélique Legrand,

Gina Portman / Costumes

Jamie De’Ath / Création vidéo, régie plateau

Mathieu Unissart / Régie générale

Alexandre Fauvel / Régie lumière

Maxime Demilly / Régie son

Théo Level / Technicien lumière et vidéo

D’après Le Roi Lear de William Shakespeare

 

Un grand Shakespeare revisité; L’esprit fidéle de l’auteur dans une forme contemporaine, pleine d’invention de poésie, d’emotion et meme… de rire…. Un monde peupé de personnages irresisitibles, qui vous feront voyager dans le mnde imaginaire et  fantastique du theatre dans le theatre.

(Dépaysez-vous dans le monde fantastique de Lear?, une exploration inattendue et contemporaine de la tragédie mythique de Shakespeare, à travers le prisme de l’imaginaire et du théâtre dans le théâtre.)

  

Note d’intention d’Irina Brook 

LEAR, VERSION ?

« Dans ma version de Lear?, le point d’interrogation est au centre de notre recherche. Pourquoi « Lear » aujourd'hui ? Pourquoi le théâtre ? Pourquoi Shakespeare ? Pour moi, cette pièce devient le point de départ d’une exploration sur ce que c’est d'être comédien, et sur mon expérience intime d’une vie dans le théâtre, une vie entourée d’acteurs et des paroles de Shakespeare depuis la petite enfance. En 1963, ma mère a joué Cordelia avec Orson Welles pour la télévision anglaise. Aujourd’hui, en 2024, ma fille Maïa reprend le rôle. 

J’ai passé ma vie, avec amour et douleur, à voir ce qu’est la vie quotidienne du comédien. Le comédien qui cherche du travail avec ses espoirs, ses déceptions. J’ai moi-même ressenti l’horizon vide, l’attente interminable du coup de fil de l’agent, et à trente ans, j’ai arrêté. J’ai vu de près la passion obsessionnelle de l’acteur qui se jette corps et âme dans les répétitions, la camaraderie, la vie de tournée, suivi par ce « rien », le rien d’un acteur sans rôle. J’ai vu la tristesse qui arrive avec l’âge qui avance et la disparition des engagements. Et puis la mémoire qui part, la difficulté d’apprendre les textes, la terreur de l’oubli. J’ai une amie dont la mère est dans une celebre maison de retraite pour gens du spectacle, proche de Londres. Elle m’a raconté qu' un des résidents, un grand acteur, ex-star de la Royal Shakespeare Company, vient s’asseoir tous les jours à la réception avec son petit sac de voyage. Quand on lui demande ce qu’il fait, il répond : « j’attends mon agent ». Cette image est pour moi tout aussi tragique que celle d’un roi sans royaume. 

Notre Lear? est un voyage imaginaire et expressionniste à travers le monde du théâtre, avec la piéce de Shakespeare comme sublime point de départ. Le lieu est un hospice pour acteurs, mais nous ne sommes pas dans une réalité précise, car tout part de l’esprit désorienté du personnage de Jeff King, un acteur qui imagine jouer Lear. Partant d’improvisations, nous parcourons l’œuvre, de façon très libre, sans restriction de temporalité ni de logique. Sur le chemin, des bribes, des rêves, des souvenirs de grands classiques, les pièces que j’ai montées à des époques différentes, avec ces comédiens : Le Songe d’une nuit d’étéHamletLa TempêteRoméo et Juliette. Et le fil rouge, qui nous ramène toujours au Roi Lear : les questions sans réponses sur la fragilité de l’homme, la mortalité, les questions existentielles de nos vies d’artistes, et donc, de nos vies à tous. » Irina Brook, Juin 2025

 

Synopsis 

Le Roi Lear est l’une des plus grandes et célèbres tragédies de Shakespeare, une épopée guerrière, politique et familiale. Elle gravite autour du personnage de Lear, roi vieillissant de Grande-Bretagne, et ses trois filles : Goneril, Regan et Cordelia. La pièce commence au moment où il réunit sa cour pour annoncer qu’il abdique. Il demande à chacune de ses filles de décrire son amour pour lui. Celle qui l’aime le plus aura la plus grande part du royaume. Les deux aînées, avides et hypocrites, lui donnent des réponses flatteuses, tandis que Cordelia, la seule qui l’aime avec sincérité, ne trouve pas les mots, essayant d’expliquer que rien ne peut exprimer un amour profond et vrai. « Nothing! ». Ce mot rend Lear fou de rage et il la bannit, bien que ce soit sa préférée. 

En parallèle, nous suivons l’intrigue de Gloucester, conseiller et meilleur ami de Lear, et de ses deux fils rivaux, Edgar le « légitime » et le mal-aimé Edmond, le « bâtard ». Une deuxième situation se révèle, tout aussi tragique, où de nouveau la fragilité de la nature humaine, aveuglée par la jalousie et l’ambition, mène à l’écroulement de l’ordre naturel. Shakespeare exprime, à travers ces histoires de famille, une vision intemporelle de l’homme, reflétant l’état du monde, avec ses guerres et ses conflits sans fin.

 

Production Dream New World – cie Irina Brook - Coproduction Le château d’hardelot,

Centre culturel de l’Entente cordiale, Département du Pas-de-Calais

Réalisé avec l’aide du Ministère de la culture

 

 

À partir de 12 ans / Sur réservation / 1h50 / Théâtre élisabéthain

 

Horaires

20h

Tarifs

De 5 à 15 €

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